LE FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE

Publié le par RENE GIDE MBAYA MUTSHI WA MUKANDA

 

La création de l’entreprise, l’exploitation de son activité puis son développement nécessitent des capitaux importants. Selon leurs destinations, ces capitaux resterons plus ou moins durablement à la disposition de l’entreprise. Diverses possibilités se présentent à l’entreprise pour obtenir ces capitaux ; ce sont les modes de financement. Il existe deux modes de financement, les financements internes et les financements externes.

 

Nous avons recensé trois principaux modes de financement internes. Deux d’entre eux font appel aux propriétaires et le dernier provient de l’activité de l’entreprise.

 

 

A court terme, les associés ou les actionnaires ont la possibilité de déposer de l’argent sur des comptes courants rémunérés dans l’entreprise. Comme cette activité ne fait pas partie intégrante des activités normales des entreprises commerciale et industrielle, ces dépôts qui peuvent être récupérés sans préavis par leurs titulaires, constituent aussi un moyen de financement de court terme.

A long terme, le financement assuré à l’entreprise par les propriétaires prend la forme d’un apport en capital. L’apport initial est réalisé à la création. Ces propriétaires peuvent aussi décider d’augmenter le capital, à leur gré, en fonction des besoins et opportunités de l’entreprise.

L’autofinancement, comme son nom l’indique, est un financement que l’entreprise se crée elle-même par son activité propre. Il est le pivot fondamental qui supporte le financement de l’entreprise. Dans une petite et moyenne entreprise, il s’étend même aux avantages que les dirigeants laissent à l’organisation.

 

Les financements externes peuvent être regroupés en deux catégories en fonction des modalités de leur mise en œuvre. Nous pouvons distinguer notamment la finance directe et la finance indirecte ou l’intermédiation financière.

On parle de finance directe lorsque les titres primaires émis par l’emprunteur ultime sont achetés par le prêteur ultime. Ainsi l’entreprise peut-elle émettre des actions nouvelles, ou l’Etat vendre des bons de trésor que les ménages et autres agents en capacité de financement achèteront. Ces titres primaires qui promettent à leurs détenteurs la perception d’une rémunération désignent pour GURLEY et SHAW l’ensemble de toutes les dettes et de toutes les actions émises par les agents non financiers.

L’intermédiation financière correspond au second mode de financement externe. Elle se traduit par l’apparition d’un intermédiaire entre agents à déficit et agents à capacité de financement. De façon plus précise, l’intermédiaire est un organisme spécialisé dans la collecte de l’épargne des prêteurs ultimes en leurs vendant des titres qu’il émet et qui sont appelés indirects (on les appellent aussi titres secondaires) et la transmet aux emprunteurs ultimes en achetant des titres primaires.

DEPALLENS, G., Gestion financière de l’entreprise, Sirey, Paris, 1970, p.360.

WTTERWULGHE, R., La PME : une entreprise humaine, A. de Boeck, Bruxelles,

                                     1998, p.126.

Cités par FERNANDIER, R. et KOEN, V. in Marché des capitaux et techniques financières,                                                                          Economica, Paris, 1994, p.14.

COHEN, E., Gestion financière et développement financier, Edicef, Paris,

                         1991, pp. 34-35.

Publié dans ECONOMIE

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D
<br /> c'est du travail parfait<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Mon cher ami cet article est un travail semi-ouvré. Je pense qu'il faut que tu aies le temps de le renforcer avec beaucoup d'auteurs afin qu'il soit pertinent.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Mes chers lecteurs cet article n'est pas un produit fini mais une oeuvre en devenir. Je vous prie d'y ajouter vos commentaires pour nous permettre de l'améliorer.<br /> <br /> <br />
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